What would we not give for some great poem to read now, which would be in harmony with the scenery,—for if men read aright, methinks they would never read anything but poems. No history nor philosophy can supply their place.
—A Week on the Concord and Merrimack Rivers
God's blessing be yours,
and well may it befall you;
Christ's blessing be yours,
And well may you be entreated;
Spirit's blessing be yours,
And well spend you your lives,
Each day that you raise up,
Each night that you lie down.
Anom., "Gaelic Blessing" tr. Alexander Carmichel
Et quelle étrange chose que certain mots,
C'est sans bouche ni voix, c'est sans visage,
On les encontre dans le noir, on leur prend la main,
On les guide mais il fait nuit partout sur terre.
C'est comme si les mots étaient un lépreux
Dont on entend de loir tinter la clochette.
Leur manteau est serré sur le corps du monde,
Mais il laisse filtrer de la lumiere.
YB
(L'or sans visage, Les planches courbes)
Y qué cosa tan extraña algunas palabras,
no tienen voz ni boca, no tienen rostro,
las encontramos en la oscuridad, les damos la mano,
las guiamos pero es de noche en todas las partes en la tierra.
Es como si las palabras fueran un leproso
cuya campanilla se oye tintinear de lejos.
Su capa esta apretada sobre el cuerpo del mundo
pero deja filtrar algo de luz.
(Traducción de Jesús Munárriz)
The art of life, of a poet's life is, not having any thing to do, to do something.—Journal, 29 April 1852
Et ce que nous devons à Dieu, ajoutent-ils,
C'est de l'aider à destruire, en cesant
De désirer nous aussi, ou d'aimer.
C'est, en nous détournant, en nous taisant,
En recouvrant de cendres la lumière,
De faire que la terre, ce ne soit plus
Que le désordre des roches du fond des combes.
Diu, ce ne soit
Que l'herbe que est aveugle aux atutres herbes,
Sous l'averse qui tombe aveugle. Fassent nos coeurs
Qu' à la place de la parole il n'y ait plus,
Dans les flaques du temps incompréhensible,
Que la boue de cette matière qui rêva Dieu.