Friday, July 16, 2021

EL SUSURRO DEL LENGUAJE (V, PAUL VALÉRY Y JORGE GUILLÉN)

 

Sí, tu niñez, ya fábula de fuentes

 

VI

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!

Après tant d'orgueil, après tant d'étrange

Oisiveté, mais pleine de pouvoir,

Je m'abandonne à ce brillant espace,

Sur les maisons des morts mon ombre passe

Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

 

(...)

VIII

 

Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même,

Auprès d'un coeur, aux sources du poème,

Entre le vide et l'evenement pur,

J'attends l'écho de ma grandeur interne,

Amère, sombre et sonore citerne,

Sonnant dans l'âme un creux toujours futur¡


 (PV, Le Cimetière marin)

Tampoco hay que suponer elipsis en este otro verso:

 Sí, tu niñez, ya fábula de fuentes

parafraseable en "tu niñez se ha convertido ya en la fábula que con su chorro evocan las fuentes"; se trata de una estructura de frase con dos términos yuxtapuestos, correferentes como lo serían los de una aposición.

(Emilio Alarcos Llorach, GRAMÁTICA DE LA LENGUA ESPAÑOLA) 

 




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